Quelles pierres précieuses pour un bijou original ?

Pour un mariage, des fiançailles ou simplement pour fêter un moment particulier de votre vie, vous avez envie d’un bijou un peu original. Et comme il s’agit pour vous de marquer une occasion unique, ce bijou, vous le rêvez serti d’une pierre précieuse rare ou insolite. Quelle pierre originale choisir pour une bague, des boucles d’oreilles ou un pendentif sortant de l’ordinaire ?

La tafféite, pour les perfectionnistes

La tafféite est non seulement une pierre extrêmement rare, elle a également une histoire qui la place à part parmi les autres pierres précieuses puisque c’est à partir d’une pierre déjà taillée qu’elle a été identifiée. D’abord confondue avec les spinelles avec lesquelles elle avait été extraite, il a fallu l’œil d’un expert australien, Richard Taaffe, pour déceler la rareté et la beauté exceptionnelle de la gemme. Aujourd’hui, non seulement les tafféites sont toujours aussi rares, mais elles restent très difficiles à identifier. Si vous êtes une perfectionniste et que vous cherchez sans cesse de nouveaux défis à relever, la tafféite, une pierre lumineuse à l’éclat lavande, est faite pour vous ! A condition de savoir la reconnaître parmi ses fausses semblables, bien sûr…

Vous trouverez votre bonheur chez la référence pour les femmes dans le domaine des pendentifs.

La bénitoïte, pour entrer dans la lumière

C’est de la région californienne de San Benito que vient la bénitoïte, une pierre exceptionnelle qui a la nuance du saphir et la transparence du cristal. Mais ce n’est pas tout : cette pierre précieuse hors du commun se métamorphose dès qu’elle entre au contact de la lumière. Exposez-la aux rayons du soleil, et vous verrez apparaître une sublime fluorescence qui vous transportera dans une autre dimension. A votre cou sous forme de pendentif, ou à votre doigt sous forme de bague, la bénitoïte est la pierre idéale pour entrer dans la lumière.

La grandidiérite, pour vous faire désirer

D’un bleu-vert semblable à l’œil d’un chat, la grandidiérite provient de Madagascar, où on l’extrait avec parcimonie de quelques gisements. La nature n’est pas prolixe en grandidiérite, une pierre magnifique qui n’ignore rien de l’art de se faire désirer. En effet, elle est si belle que, une fois qu’on l’a vue, on ne souhaite rien tant que d’en arborer une à son doigt, mais il est si difficile de s’en procurer, qu’il faut être une reine pour pouvoir espérer recevoir un jour une bague sertie de grandidiérite !

L’alexandrite, pour jouer à pile ou face

Ce qui vous plaît, dans la vie mais aussi dans vos looks, c’est jouer à pile ou face, en fonction de vous humeur ? Un jour vous êtes rouge, et le lendemain vous êtes verte ?  L’alexandrite est la pierre qu’il vous faut.

Cette variété de chrysobéryl, déjà très prisée à l’époque des tzars, a des nuances changeantes au gré de la lumière. Vous vous tenez dehors, à la lumière du soleil ? Votre pendentif orné d’alexandrite brillera d’un éclat vert. Vous participez à une réception, sous un éclairage artificiel ? Ce même pendentif deviendra rouge foncé. Et si vous regardez bien, au moment où vous quittez la lumière du soleil pour pénétrer à l’intérieur, vous verrez y danser de belles nuances de jaune.

Le béryl rouge pour les collectionneuses

C’est le manganèse contenu par la pierre qui lui donne cette belle couleur rouge groseille, certes reconnaissable entre toutes, mais néanmoins d’une grande rareté. Un béryl rouge monté en solitaire sur une bague vous désignera comme une collectionneuse avisée. En effet, n’arbore pas qui veut un béryl rouge à son doigt.

Encore faut-il se le procurer, or, comme toutes les pierres précieuses et plus encore les pierres précieuses rares, il a un coût, en plus d’être difficilement repérable. Ce cousin de l’émeraude ne fréquente que certains gisements dans l’Utah et est peu répandu sur le marché des gemmes.

La jéréméjévite pour une princesse des glaces

Découverte en Sibérie il y a un peu plus d’un siècle, cette pierre est, comme la précédente, réservée aux collectionneuses… et aux adeptes du froid. Même s’il s’est reproduit, depuis, dans quelques gisements de Namibie, ce minéral rarissime ressemble à sa terre natale, dont il a la transparence cristalline et les reflets bleu pâle. Seuls quelques exemplaires en existent au monde, dont celui qui parera, peut-être, le cou ou le doigt de la princesse des glaces que vous êtes.

Difficile, en effet, de se sentir comme le commun des mortels quand on arbore un bijou serti de l’une de ces pierres précieuses…